Acide sulfurique décrit une émission de télé réalité qui reprend les principes des camps de concentration nazis. Les participants sont raflés dans les rues ; certains sont retenus pour devenir prisonniers, d’autres accèderont au rang peu enviable de kapos (ces surveillants des prisonniers des camps nazis recrutés parmi ces mêmes prisonniers). La mort devant les caméras attend les prisonniers, sans possibilité d’y échapper.
Parmi ces conditions inhumaines, quelque chose va se nouer …
Dans Acide sulfurique, Amélie Nothomb pose aussi la question de la responsabilité première des producteurs et des téléspectateurs. C’est un truisme d’affirmer que si les téléspectateurs ne regardaient pas une émission, cette dernière s’arrêterait. Mais cela suffit-il pour les rendre les seuls responsables des programmes télévisés malsains ? Sûrement pas ?